Encore un cocktail avec de la crème de cacao ? Ou comment rentabiliser votre achat ! Le Twentieth Century Cocktail est très différent du La Florida Cocktail. Il se prépare à base de gin et intègre du Lillet, un vin blanc fortifié d’origine bordelaise. Il a été créé dans les années 1930 par un barman britannique, C.A. Tuck, et publié pour la première fois en 1937 dans le Café Royal Bar Book (facsimile) compilé par William J. Tarling, président du United Kingdom Bartenders’ Guild et barman au Café Royal, situé Regent Street à Londres (aujourd’hui transformé en hôtel). Son nom est un hommage au Twentieth Century Limited, un train qui reliait New York à Chicago entre 1902 et 1967.
La recette est issue du livre de Ted Haigh, Vintage spirits & forgotten cocktails, un livre passionnant sur les cocktails anciens et avec de nombreux commentaires de l’auteur sur la manière de les exécuter aujourd’hui et avec quels ingrédients de remplacement si besoin.
- 4,5cl de gin (du Beefeater, mais tout autre London Dry Gin de base fait l’affaire – Tanqueray, Bokers…)
- 2cl de Lillet blanc
- 2cl de jus de citron fraîchement pressé
- 1,5 cl de crème de cacao (crème de cacao blanc de Monin. Ted Haigh conseille d’en mettre moins si le goût de cacao dérange – je trouve qu’1,5 cl convient parfaitement mais cela dépend également de la marque de liqueur utilisée.)
Mélanger touts les ingrédients dans un shaker avec des glaçons, filtrer et servir dans un verre à cocktail préalablement rafraîchi. Garnir d’un zeste de citron qui a été découpé au-dessus du verre pour que les huiles essentielles parfument le cocktail.
Difficulté: ** Le seul ingrédient plus compliqué à trouver est la crème de cacao, mais votre caviste peut en commander pour vous. Le Lillet blanc connaît un regain de popularité et est maintenant vendu en grande surface, au Delhaize notamment.
Goût: aussi bizarre que cela puisse paraître, le cacao et le citron se marient bien et rendent ce cocktail très équilibré. Le premier goût est citronné et acidulé, le Lillet offre une touche d’amertume, le cacao ne venant qu’en note finale, offrant une finale sucrée.
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