« diamondback » ou au choix, un serpent à sonnettes, une tortue, un revolver Colt, un missile (ou du moins son concept) américain des années 1950, des personnages de chez Marvel… bref, on n’est pas dans le domaine du délicat (sauf pour la tortue). Comment l’être quand on marie trois alcools forts en degrés et en goût, surtout la Chartreuse ?
Les recettes du cocktail ont évolué avec le temps. Il s’appelait à l’origine Diamondback Lounge Cocktail et était la boisson signature du bar de l’hôtel Lord Baltimore, situé dans la ville du même nom. Il est une référence à la tortue locale, mascotte de l’Université du Maryland. La recette apparaît pour la première fois dans Bottums up, publié par Ted Saucier en 1951 et contenait des quantités égales d’applejack et de Chartreuse. Aujourd’hui, le cocktail a tendance à être préparé avec des alcools overproof, de plus de 50° donc, mais la recette d’origine ne le précise pas.
Une recette trouvée dans The cocktail chronicles de Paul Clarke:
- 1,5 oz (4,5 cl) de rye whiskey (Bulleit)
- 0,75 oz (2,2 cl) d’appeljack (Lairds)
- 0,5 oz (1,5 cl) de Chartreuse jaune
Mélanger tous les ingrédients avec des glaçons dans un verre à mélange et filtrer dans un verre de type « rocks » ou « old fashioned » rempli de glaçons.
Difficulté: *** l’appeljack est un alcool à base de pommes et peut être remplacé par du Calvados, avec une petite nuance de goût qui peut être intéressante dans ce cocktail. J’ai choisi du rye Bulleit à 40° mais peut-être qu’un Rittenhouse 100 (50°) aurait donné plus de place au rye qui est un peu perdu dans le mélange.
Goût: un cocktail automnal, fortement alcoolisé, mettant en avant le goût de la pomme et des herbes aromatiques de la Chartreuse.
A part ça, le blog prend quelques semaines de vacances et reviendra avec de nouvelles recettes à la mi-décembre !