Suit and tie

Suit and tie

Quelque part dans les années 1990, le litchi martini était un cocktail très populaire, dans la vague des martinis fruités et sucrés, à un moment où le cocktail n’avait pas encore tout fait commencé sa renaissance. Kristina Magro, du bar Lone Wolf Tavern de Chicago, s’est emparée de la recette qui proposait une moitié de gin et une moitié de liqueur de litchi pour créer quelque chose de neuf, de moins sucré (et d’un peu moins sexiste car il faut bien avouer qu’à une époque, les cocktails colorés et fruités étaient automatiquement associés aux femmes – et cela perdure encore, malheureusement dans certains bars).

J’ai trouvé la recette sur le site de Punch:

  • 4,5 cl (1,5 oz) de gin Monkey 47
  • 2,2 cl (0,75 oz) de Manzanilla Papirusa Lustau (Manzanilla Osborne)
  • 2,2 cl (0,75 oz) de liqueur de litchi Lichi-Li de Giffard
  • 1 trait d’absinthe
  • 1 litchi pour décorer

Rincer un verre à martini ou une coupe avec le trait d’absinthe (quelques gouttes suffisent, sinon le goût est trop fort). Mettre tous les autres ingrédients dans un verre à mélange avec des glaçons et remuer pour refroidir. Verser en filtrant dans le verre et décorer avec le litchi.

Difficulté: *** des ingrédients précis qui se trouvent dans des magasins spécialisés. J’ai moi-même été racheter spécialement du Monkey 47 pour l’occasion.

Goût: un cocktail à la fois sec et sucré et boisé – le gin Monkey 47 ajoute vraiment une touche fruitée intéressante que d’autres gins ne possèdent pas (même si le cocktail est pas mal aussi avec d’autres marques – j’avais tenté la recette avec un autre gin mais je ne sais plus lequel).

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Queen Snake

Queen Snake

Je suis parfois attirée par des recettes assez spéciales, où je me demande vraiment quel goût le mélange peut avoir. Dans le cas du Queen Snake, un cocktail créé par Shannon Tebay (Death & Co, New York), il ne me manquait qu’un seul des ingrédients fort peu usuels: la blanche d’armagnac. Un de mes amis s’est mis sur le coup et m’a trouvé une bouteille (qu’on a partagée) d’armagnac de la marque Gelas. C’est d’ailleurs lui qui m’avait aussi ramené la liqueur de sapin de Pontarlier, liqueur que j’avais notée à l’époque pour certains cocktails dont j’ai aujourd’hui perdu la trace (il faudrait que je les retrouve). Quant au Lichi Li, c’est une liqueur que j’avais adoptée dès mes débuts en cocktails, sucrée et fruitée, mais très équilibrée.

La recette vient du site Punch:

  • 4,5 cl (1,5 oz) de blanche d’armagnac, de préférence Cobra Fire Eau de Vie de Raisin (Armagnac Single White à 60° de Gelas)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de Clear Creek Douglas Fir Eau de Vie (Le Vert Sapin de la distillerie Pierre Guy de Pontarlier)
  • 2 cuillères à thé de liqueur de litchi, de préférence du Lichi Li de Giffard
  • 1 cuillère à thé de crème de cacao, de préférence Marie Brizard (Monin)
  • 1 quartier de citron vert

Presser le quartier de citron dans un verre de type Sazerac (ou old fashioned, ou à whisky). Ajouter tous les autres ingrédients et mélanger. Terminer en ajoutant des glaçons.

Difficulté: **** parmi les ingrédients, seule la crème de cacao est utilisée de temps en temps. Pour le reste, c’est plutôt compliqué.

Goût: un cocktail dont le goût est dominé par l’armagnac, heureusement adouci par le litchi, le cacao et le sapin. Il m’a fallu un moment pour m’habituer à ce mélange un peu bizarre mais au final, ce n’était pas si mal. Je pense par contre qu’un armagnac moins fort pourrait être plus adéquat.

Daiquiri d’Ananas Cocktail

Daiquiri d’Ananas Cocktail

Le Daiquiri d’Ananas est un cocktail qui m’a accompagné tout l’été. Je l’ai préparé plusieurs fois parce que je voulais vider diverses bouteilles de rhum agricole blanc exotique (elles ne sont toujours pas vidées aujourd’hui – j’ai bu d’autres choses aussi !). Je l’ai découvert en faisant une recherche sur le site d’Imbibe, toujours pratique pour trouver de nouvelles recettes à partir d’un ingrédient particulier. Il a été créé par Erik Hakkinen qui travaille à Seattle aux Etats-Unis.

  • 4,5 cl (1,5 oz) de rhum agricole blanc (voir plus bas)
  • 2,2 cl (0,75 oz) de Caribbean Pineapple Liqueur de Giffard
  • 2,2 cl (0,75 oz) de jus de citron vert
  • 0,7 cl (0,25 oz) de sirop d’orgeat (Routin 1883)
  • une tranche de citron vert pour décorer

Mettre tous les ingrédients dans un shaker rempli de glaçons et secouer. Filtrer dans une coupe refroidie et décorer d’une rondelle de citron vert.

Difficulté: *** des ingrédients qui s’achètent dans des magasins spécialisés, cavistes ou sur le net.

Goût: un cocktail fruité et sucré au goût d’ananas se mariant avec le côté herbacé du rhum. S’il est trop sucré à votre goût, il suffit d’augmenter très légèrement la quantité de jus de citron vert. Comme je l’ai testé plusieurs fois, j’ai pu expérimenter avec plusieurs rhums agricoles. La Cuvée de l’Océan de Trois Rivières se perd un peu dans le mélange – je pense qu’un rhum agricole de 50° plutôt que 40° se comporterait mieux, comme par exemple un Neisson ou un Bologne. Par contre deux autres rhums « exotiques » ont donné de bons résultats: du Cor Cor à étiquette verte, un rhum agricole d’Okinawa et de l’Issan, de Thaïlande. Malgré leur degré d’alcool tournant autour des 40, ils sont tous deux un goût assez fort et caractéristique qui se marie bien à l’ananas.

The Last Laph

The Last Laph

Quand je suis en manque d’idées pour des cocktails, je me promène souvent sur les pages du site Punch ou du magazine Imbibe et je tente une série de recettes. Cette semaine, je me suis laissée tenter par The Last Laph, un cocktail à base de whisky tourbé mais aux saveurs tropicales, créé par Justin Lavenue pour le Roosevelt Room d’Austin. Et c’est en réalisant cette recette d’un barman peu connu en Europe que je me suis dit qu’il y a beaucoup de talent de ce côté de l’Atlantique et que je devrais plus souvent le mettre en avant. Sauf que les recettes se trouvent moins facilement (si vous avez des liens intéressants, indiquez-les moi dans les commentaires). C’est en tous cas un joli projet pour l’avenir.

La recette, tirée d’Imbibe Magazine (les mesures originales étaient de 3/4 oz. ou 2,2 cl – j’ai tout remonté à 3 cl):

  • 3 cl de whisky écossais Laphroaig Select (j’ai utilisé un mélange de 2,5 cl de Dewar’s White Label et de 0,5 de Smokehead pour renforcer la touche tourbée)
  • 3 cl de liqueur de gingembre (Ginger of the Indies Giffard)
  • 3 cl de jus d’ananas
  • 3 cl de jus de citron frais
  • 3 traits d’absinthe (Duplais)
  • un brin de menthe pour décorer

Mettre tous les ingrédients dans un shaker avec des glaçons et secouer. Filtrer dans une coupe et décorer d’un brin de menthe.

Difficulté: *** la recette demande un whisky précis, chose que j’ai contournée à ma manière. La liqueur de gingembre se vend chez des cavistes (souvent sur commande) ou sur le net.

Goût: ce cocktail aux proportions égales, conçu sur le modèle d’un Last Word, m’a semblé très étrange: le jus d’ananas est fort fade face au fumé du whisky, tandis que le gingembre se perd un peu dans le mélange.

Samoan Fog Cutter

Samoan Fog Cutter

Créé dans les années 1940 par Trader Vic, le Fog Cutter est un de ces cocktails qui marient différents alcools en grande quantité, tout comme le Long Island Ice Tea. Pas besoin de boire plus deux verres pour se retrouver dans le brouillard le plus complet avec cette première version ! Trader Vic a donc concocté le Samoan Fog Cutter un décennie plus tard, diminuant les doses d’alcool et utilisant de la glace pilée qui rallonge quelque peu la boisson. Ce cocktail est devenu un classique de Trader Vic, après le Mai Tai et le Scorpion, et a connu de nombreuses versions, son créateur ayant publié la recette en 1947 dans son Bartender’s Guide.  A vrai dire, le Fog Cutter est un Scorpion auquel il a ajouté du gin et du sherry. Il contient tous les éléments typiques d’un cocktail de Trader Vic, le démarquant de ceux de Donn The Beachcomber: du jus de citron et non de lime, du sirop d’orgeat, un mélange de plusieurs alcools plutôt qu’une combinaison de rhums. Jeff Berry propose la recette originale dans Remixed mais aussi la version samoane que j’ai préparé et qu’il considère comme bien plus équilibrée.

La recette vient donc de Jeff Berry, Beachbum Berry remixed:

  • 6 cl de jus de citron pressé
  • 3 cl de jus d’orange pressé
  • 1,5 cl de sirop d’orgeat (Giffard)
  • 1,5 cl de cognac (Gautier VSOP)
  • 1,5 cl de gin (Beefeater)
  • 4,5 cl de rhum léger portoricain (Banks 5)
  • 1,5 cl de cream sherry (Osborne manzanilla sucré)
  • 1 tasse (cup) de glace pilée

Mettre tous les ingrédients sauf le sherry dans un blender et mixer pendant dix secondes. Verser sans filtrer dans un mug Fog Cutter ou dans un verre collins ou dans un autre mug et ajouter de la glace pour remplir si nécessaire. Verser le sherry par dessus et décorer d’un brin de menthe.

Difficulté: **(*) même s’il faut beaucoup d’ingrédients, tout est facilement trouvable en supermarché. En rhum, il y a moyen d’utiliser du Havana Club 3 años ou du Plantation 3*. Le cream sherry est quelque chose d’assez inconnu par ici, c’est souvent utilisé en pâtisserie dans les pays anglo-saxons et en gros, si j’ai bien compris, c’est du sherry sucré. J’ai donc rajouté un peu de sucre dans mon sherry sec et ça fait l’affaire. Des recettes plus modernes utilisent d’ailleurs du sherry dry.

Goût: un cocktail frais et peu sucré. Difficile de vraiment bien distinguer chacun des alcools à part le sherry qui ajoute une touche spéciale.

En bonus, un clip (en anglais) qui explique l’histoire du cocktail et qui propose la recette de Martin Cate du Smuggler’s Cove:

Bitter Mai Tai

Bitter Mai Tai

Le Bitter Mai Tai est une variation du Mai Tai classique, un cocktail qui a été créé par Jeremy Oertel, barman newyorkais du Dram situé à Brooklyn. Sa première version contenait du bitter Angostura, mais comme cet ingrédient est coûteux, il l’a remplacé par du Campari.

La recette vient de Punch:

  • 4,5 cl de Campari
  • 2,2 cl de rhum jamaïcain, de préférence du Smith & Cross
  • 1,5 cl de curaçao (Pierre Ferrand)
  • 3 cl de jus de citron vert
  • 2,2 cl d’orgeat (Giffard)
  • de la menthe pour la garniture

Mettre tous les ingrédients dans un shaker avec quelques glaçons et secouer. Filtrer dans un verre de type old fashioned rempli de glace pilée. Compléter avec plus de glace pilée et décorer avec un brin de menthe.

Difficulté: **(*) pas très compliqué mais il est nécessaire de trouver un rhum jamaïcain au goût prononcé.

Goût: le goût du mai tai original est présent mais celui-ci est plus amer – évidemment – tout en restant exotique. Amandes, fruits (de la cerise notamment) et le goût très funky du rhum Smith & Cross sont à l’honneur. Je rééquilibrerais juste un peu la recette en diminuant légèrement la quantité d’orgeat mais c’est à tester selon les goûts de chacun.

Piñata

Piñata

Cela faisait un certain temps que j’avais repéré les mugs ananas chez The Greaser and the doll (il a malheureusement l’air épuisé – voici une autre possibilité), un webshop hollandais. Je n’ai donc pas pu m’empêcher de l’inaugurer dès réception avec un cocktail tiki tout à fait approprié, le Piñata.

Il a été créé par Marcovaldo Dionysos, barman au Smuggler’s cove et publié dans le livre du même nom:

  • 9 cl de jus d’ananas
  • 3 cl de jus de citron
  • 1 ou 1,5 cl de sirop de sucre demerara (en fonction du sucre présent dans la liqueur de gingembre – sirop de sucre normal, je n’ai toujours pas préparé le demerara)
  • 3 cl de liqueur de gingembre  (Gingembre des Indes de Giffard)
  • 1,5 cl de liqueur allspice dram (The Bitter Truth Pimento Dram)
  • 3 cl de « black blended rum »  – rhum brun (Gosling’s Black Seal – l’Original Dark de Plantation pourrait également fonctionner)
  • 3 cl de « blended lightly aged rum » – rhum léger, blanc, de tradition hispanique ou un blend (Banks 5 – ou encore Plantation 3 Stars, ou même Havana Club blanc)

Mettre tous les ingrédients dans un blender avec 12 onces de glace pilée (un peu moins que ce qu’il faut pour remplir le verre) et 4 ou 6 petits glaçons pour mieux agiter le tout. Mixer quelques secondes (flash blend) et verser dans un ananas évidé ou un mug ananas. Saupoudrer de noix de muscade fraîchement moulue (j’ai oublié !).

Difficulté: **** comme dans beaucoup de cocktail tiki, il faut des ingrédients précis et nombreux. Le plus difficile à trouver est probablement la liqueur Pimento Dram mais la gamme The Bitter Truth est facilement commandable chez les cavistes et la bouteille sera souvent utilisée pour ce type de cocktails.

Goût: ce cocktail est épicé et très légèrement piquant – l’effet du gingembre – et pas trop sucré. Le rhum brun est l’élément de base auquel s’associent tous les autres ingrédients. Une belle combinaison d’ingrédients.

Piñata

The naked ape

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Une création de Martin Cate en l’honneur du groupe d’exotica de  San Francisco The Naked Ape, ce cocktail est servi au Smuggler’s Cove dans un verre tiki en forme de singe portant un fez.

La recette se retrouve dans Smuggler’s cove: de Martin & Rebecca Cate:

  • 0,5 oz (1,5 cl – ou plus) de jus de citron
  • 0,5 oz (1,5 cl) de sirop de cannelle
  • 0,5 oz (1,5 cl) de liqueur Giffard Banane du Brésil
  • 1,5 oz (4,5 cl) de « black blended rum » (Goslings’s Black Seal)
  • 0,5 oz (1,5 cl) de « pot still lightly aged rum » overproof (Smith & Cross)
  • 1 trait de bitters Angostura

Verser tous les ingrédients dans un blender et ajouter 12 onces (une tasse et demie) de glace pilée. Mixer 5 secondes et verser dans un verre tiki ou un grand verre old-fashioned.

Difficulté: **** j’ai réalisé ce cocktail pour pouvoir utiliser des ingrédients peu courants. Jusqu’à présent le Goslings était limité au Dark & Stormy mais grâce au livre de Martin Cate, j’ai découvert que je pouvais m’en servir comme rhum brun dans de nombreux cocktails, remplaçant le Coruba que je n’ai jamais trouvé en magasin. Le Smith & Cross est un rhum jamaïcain de 57° au caractère affirmé. En liqueur de banane, on ne fait pas mieux que la Banane du Brésil de Giffard qui est bien plus savoureuse que toutes les liqueurs à la banane artificielle.

Goût: une déception pour moi qui n’aime pas les cocktails trop sucrés, même si j’ai apprécié de goûter ces rhums très différents associés dans le cocktail. D’ailleurs l’idée de combiner liqueur de banane et rhum pot still jamaïcain n’est pas innocente: le second a des saveurs de banane. J’ai goûté ce cocktail deux fois, la seconde en augmentant la quantité de jus de citron à 2 cl pour contrer le sucre mais rien n’y fait, ce cocktail ne parvient pas à me convaincre.

L’avantage du mug tiki, ici le Papu de Cheeky Tiki, c’est qu’on peut déjà goûter le cocktail tout en le photographiant !

Unique Bird

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J’ai plusieurs bouteilles de rhum agricole blanc mais j’en bois très peu. Je cherchais donc des recettes de cocktails avec cet ingrédient mais il en existe finalement fort peu, à part le classique ti punch, très basique (rhum, sucre, quartier ou zeste de citron vert). En feuilletant The cocktail chronicles de Paul Clarke, j’ai trouvé l’Unique Bird, une création de Connor O’Brien du bar Rumba de Seattle. Je ne savais pas encore que j’étais partie pour un sacré voyage gustatif et que ce cocktail rejoindrait ma liste de favoris !

  • 2 oz (6 cl) de rhum blanc agricole (Trois Rivières Cuvée de l’Océan)
  • 1/2 oz (1,5 cl) de jus de citron vert
  • 1/2 oz  (1,5 cl) de sirop d’ananas (Giffard)
  • 1/4 oz (0,7 cl) de Chartreuse jaune

Mettre tous les ingrédients dans un shaker avec des glaçons et secouer. Filtrer dans un verre à cocktail ou une coupe.

Difficulté: *** peu d’ingrédients mais certains un peu plus compliqués à trouver. Dans mon cas, le rhum vient du Delhaize, le sirop Giffard de chez Tastevin (anciennement Spiriland, rue Philippe de Champagne) (Rob n’en vend pas de la marque Monin) et la Chartreuse jaune de Drankdozijn.

Goût: j’ai adoré ! ce cocktail deviendra un classique pour moi. En effet, les notes végétales du rhum agricole blanc se marient extrêmement bien avec la Chartreuse qui, présente en si petite quantité, ne domine pas le goût. Le sirop d’ananas apporte un côté bonbon sucré (comme les Sugus que je recevais chez la boulangère quand j’étais petite) et le jus de citron vert apporte l’acidité nécessaire.

Coronado Luau Special

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Le Coronado Luau Special a été créé en 1962 par Bert Chan du bar Luau Room dépendant de l’Hotel del Coronado de San Diego, un des plus anciens bâtiments en bois de Californie (1888), un exemple de l’architecture balnéaire victorienne. Ce barman avait commencé sa carrière dans un des restaurants de Trader’s Vic à San Francisco et on retrouve dans ce cocktail une influence du Scorpion qui, bien que plus simple au niveau des alcools, associe le même type d’ingrédients.

La recette vient de Beachbum Berry Remixed:

  • 3 oz de jus d’orange pressé
  • 2 oz de jus de citron vert pressé
  • 1 oz de sirop de sucre
  • 1 oz de rhum brun jamaïcain (Appleton Extra 12 ans)
  • 1 oz de rhum blanc portoricain (Havana Club añejo 3 ans)
  • 1/2 oz de Grand Marnier
  • 1/2 oz de brandy ou cognac (Cognac Gautier VSOP)
  • 1/4 oz de sirop d’orgeat (Giffard)
  • 4 oz de glace pilée

Verser le tout dans un blender et mixer pendant 5 secondes maximum. Verser dans un grand verre ou un mug tiki. Décorer avec plein de choses exotiques.

Difficulté: *** Beaucoup d’ingrédients mais pas extrêmement difficiles à trouver. Le rhum Appleton est peut-être un peu cher pour ce genre de cocktail mais le goût n’en est que meilleur. Je l’ai trouvé au Carrefour.

Goût: un cocktail aux multiples dimensions, combinant différents alcools qui se complètent.

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