Mojito thaï

Mojito thaï

Ce mojito thaï n’a pas grand chose d’un mojito: il n’y a ni menthe ni rhum. Créé en 2006, c’est le cocktail signature de Christopher Gaglione, un barman qui a travaillé dans de nombreux hôtels parisiens et qui officie aujourd’hui au Solera, sur la Rive Gauche de Paris. Il aime travailler avec des produits frais et est un grand amateur de crème de pêche de vigne. Pour ses cocktails estivaux, il utilise souvent le procédé de l’infusion, préparant ses boissons à l’avance. C’est le cas de ce mojito thaï.

La recette vient du livre qu’il a écrit pour Les Editions de l’Epure, Les cocktails d’été. Dix façons de les préparer:

  • 5 cl de gin (Beefeater)
  • 3 cl de crème de pêche de vigne (Monin)
  • 1 cl de sirop de sucre de canne
  • 2 cl de jus de citron vert
  • 8 cl de tonic water (Fever Tree Indian Tonic)
  • 3 gouttes d’Angostura bitter
  • 5 fines tranches de nectarine
  • 5 fines tranches de pêche blanche
  • 3 branches de basilic thaïlandais
  • 4 longues et fines tranches de gingembre frais
  • 1 long zeste d’orange

Mélanger les éléments liquides et secouer pour obtenir un mélange homogène (je n’ai pas secoué le tonic, je l’ai rajouté par la suite). Mettre les fruits et condiments dans une carafe à infusion puis y ajouter le liquide. Laisser infuser au frais pendant 4 heures puis servir (avec des glaçons).

Difficulté: ** (**) les ingrédients ne sont pas compliqués à trouver mais il y en a beaucoup et il faut prévoir son cocktail à l’avance. Bref, il faut du temps et de la patience.

Goût: un cocktail estival, frais, fruité mais aussi légèrement épicé et amer. J’ai regretté l’absence du pétillant (même sans secouer le tonic dans le mélange de base, il perd ses bulles pendant le long temps d’infusion).

Mojito thaï

Mojito thaï

Mojito thaï

Bellini

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Créé en 1948 par Harry Cipriani au Harry’s Bar de Venise, le Bellini est un cocktail italien assez sophistiqué. Il a été nommé en l’honneur de l’artiste du 15e siècle Iacopo Bellini dont beaucoup d’oeuvres sont teintées de rose, comme le cocktail. Le Harry’s Bar, situé près du Grand Canal, est célèbre: il était fréquenté par Ernest Hemingway, Humphrey Bogart et Truman Capote.

Ma recette vient principalement de The Joy of Mixology avec quelques éléments de Cocktail now. Gary Regan explique dans livre qu’il a reçu la recette de Giovanni Venturini, barman au palais privé des Cipriani de Venise. Il précise qu’elle contenait plus de purée de pêche et il a réduit les proportions. Julien Escot diminue encore plus la pêche et propose un ratio moitié moitié:

  • 6 cl de purée de pêche blanche (voir ci-dessous)
  • 10 cl de prosecco frais

La purée de pêches blanches (ou pêches de vigne) se prépare en mettant la chair avec la peau dans un blender, avec une cuillère à café de jus de citron, une cuillère à café de sucre (ou plus si nécessaire) et deux ou trois glaçons. Mixer jusqu’à l’obtention de la purée.

Verser la purée dans la flûte à champagne puis rajouter lentement le prosecco tout en remuant pour que les ingrédients se mélangent bien. Le prosecco a tendance à mousser au contact de la purée, il faut donc prendre son temps et le verser à son aise. Julien Escot propose de filtrer le mélange, ce qui rend le cocktail plus transparent.

Difficulté: *(*) un cocktail basique avec seulement deux ingrédients mais saisonnier et qui  nécessite la fabrication d’une purée.

Goût: un cocktail rafraîchissant et léger, idéal pour l’été.