Lady Amaro

Lady Amaro

Après deux recettes simplissimes, je suis revenue à quelque chose d’un tout petit plus élaboré, même si cela reste assez facile à réaliser. Le Lady Amaro est une création d’Alex Weigand, barman au Bambara de Cambridge, Massachusetts. La recette se trouve à l’origine sur Imbibe.

  • 1,5 oz (4,5 cl) de gin (Bombay Sapphire
  • 0,5 oz (1,5 cl) de liqueur de sureau St. Germain
  • 0,5 oz (1,5 cl) de Cynar (amer à base d’artichaut)
  • 0,5 oz (1,5 cl) de sirop de pamplemousse (remplacé par de la liqueur de pamplemousse maison)
  • un zeste de citron pour décorer

Mettre tous les ingrédients dans un verre à mélange avec des glaçons et remuer pour refroidir. Filtrer dans un verre à cocktail refroidi et décorer avec le zeste de citron.

Difficulté: ** des ingrédients de supermarché (le Cynar se trouve facilement dans les Delhaize) et un sirop facile à fabriquer soi-même (la lien sur Imbibe propose une recette).

Goût: un cocktail dans lequel l’amer du Cynar se marie très bien au floral du St. Germain. Ma seule remarque: il faut le remuer un certain temps avec les glaçons pour atteindre une bonne dilution et diminuer son côté un peu sucré.

Strawberry Fix

Strawberry Fix

La saison des fraises vient de commencer, et je voulais publier un autre cocktail facile. C’est en feuilletant Regarding cocktails de Sasha Petraske que je suis tombée sur ce Strawberry Fix. L’auteur précise qu’il faut goûter les fraises et évaluer si elles sont mûres ou pas; il faut également goûter le jus de citron qui peut être plus ou moins acide – c’est en fonction de ceci qu’on adaptera la quantité de sucre. Ce que j’ai fait, vu que mes fraises n’étaient pas très sucrées…

  • 1 ou 2 fraises équeutées et coupées en 4, plus une petite entière pour la décoration
  • 0,75 oz (2,2 cl) de jus de citron
  • 0,75 oz (2,2 cl) de sirop de sucre
  • 2 oz (6 cl) de bourbon (Bulleit)

Mettre les fraises dans un verre « rocks » ou « old fashioned » et écraser doucement pour créer une couche de « confiture » de fraises au fond du verre. Remplir de verre de glace pilée jusqu’au bord. Dans un shaker, combiner le bourbon, le jus de citron et le sirop de sucre et secouer pour mélanger. Verser sur la glace pilée, décorer avec la fraise entière et garnir d’une paille.

Difficulté: * tout est disponible très facilement ! Mon supermarché vend même deux types de bourbon: du Jim Beam et du Four Roses. Pour facilement faire de la glace pilée, mettre des glaçons dans un essuie de cuisine propre et concasser avec un marteau.

Goût: a priori, je pense que c’est un bon mariage mais ma version était horriblement sucrée. C’est relisant la recette que je me dis que j’aurais dû faire attention au ration sucre/citron. Je préfère d’habitude diminuer le sucre par rapport au citron, et je n’aurais pas dû me fier aux notes. Bref, il vaut mieux mettre moins de sirop, quitte à en rajouter par la suite si vraiment c’est trop acide.

Palmetto

Palmetto

Cette semaine, j’ai voulu vous proposer un cocktail vraiment simple, contenant juste trois ingrédients, dont deux sont facilement trouvables dans tous les supermarchés, et avec une variante possible pour le troisième. Il s’agit du Palmetto, un cocktail classique qui apparaît pour la première fois dans le Savoy Cocktail Book dans les années 1930. Composé de rhum et de vermouth, il s’apparente à un Manhattan (rye et vermouth) et a un petit air tiki avant l’heure.

La recette originale proposait d’utiliser du rhum de Sainte-Croix, une des îles Vierges Américaines. La marque la plus connue est le rhum Cruzan, qui existe sous diverses formes, mais qui ne se trouve pas facilement en Europe. Et donc, je vous propose d’utiliser un rhum ambré (pas agricole, quoique, ça vaudrait la peine d’essayer) de qualité raisonnable (pas le moins cher – le Negrita ou les produits blancs c’est uniquement pour la pâtisserie – mais pas forcément le plus cher non plus). Pour rester dans ce qui est disponible en supermarché, je vous proposerais un Havana Club ambré (ou un Bacardi ambré). De mon côté, je souhaite diminuer un peu mon stock de bouteilles et donc j’essaie d’en vider quelques-unes. Mon choix s’est donc porté sur un rhum de Madère, un « Rum velho » de chez J. Faria, assez basique donc.

Si votre stock de rhums est un peu plus complet, vous pourriez utiliser des rhums de chez Plantation, des rhums de la Barbade, de Trinidad, même de la Jamaïque (peut-être en le coupant avec un rhum un peu moins funky)… Bref, c’est un cocktail qui se prête à de nombreuses variantes.

Quant au vermouth, il doit être rouge (ou ambré foncé, tous ne sont pas aussi rouges que le Martini Rosso). Là encore, il y a pas mal de choix en supermarché: Martini (classique ou Riserva), Cinzano, parfois même d’autres marques. J’ai utilisé le vermouth qui est ouvert pour le moment, du Petroni ramené de Galice.

Le dernier ingrédient, c’est du bitter à l’orange. Soit vous en possédez déjà et c’est très bien (ce n’est pas le bitter de base, mais le second à avoir quand on commence à faire des cocktails). A un moment, mon supermarché en a vendu, mais je pense qu’il n’y en a plus. Je vous propose donc de mettre de l’Angostura mais de ne surtout pas oublier le zeste d’orange que vous pouvez d’ailleurs exprimer (ou pincer) au dessus du verre avant de le mettre dedans.

Racontez-moi dans les commentaires quels ingrédients vous avez utilisé !

La recette:

  • 4,5 cl (1,5 oz) de rhum ambré ou brun (Rum velho de J. Faria, Madère)
  • 4,5 cl (1,5 oz) de vermouth rouge (Petroni)
  • 1 trait de bitter à l’orange (Bittermens)

Verser tous les ingrédients dans un verre à mélange et remuer avec des glaçons. Filtrer dans un verre à cocktail. Décorer d’un zeste d’orange.

Difficulté: * Tous les ingrédients sont faciles à trouver (voir plus haut).

Goût: un cocktail simple mais efficace, au goût légèrement épice et plus complexe qu’il n’y paraît.

Verlaine’s Parisian Cocktail

Verlaine’s Parisian Cocktail

Il y a quelques mois, je cherchais des cocktails à la crème de cassis pour vider une bouteille dont la couleur était défraîchie. D’un bordeaux profond, elle était passé à un brun pas très appétissant mais elle avait conservé son goût fruité de cassis. C’est le souci avec certaines liqueurs, ici, il s’agissait du Supercassis de Bourgogne de Védrenne (qui se vend en supermarché, au Delhaize en tous cas).

Je suis tombée sur cette recette d’un bar américain de Los Angeles, le Verlaine’s Parisian Cocktail, qui est très facile à réaliser. Le barman, Aaron Melendrez est parti d’une recette classique, publiée à l’origine dans divers recueils de cocktails du début des années 1930 et dont la recette était composée de parts égales. Il augmenté fortement la dose de gin, diminuant le côté sucré de la boisson.

Voici la recette, publiée sur Imbibe:

  • 7,5 cl (2,5 oz) de Plymouth gin (Bombay Sapphire)
  • 2,2 cl (0,75 oz) de vermouth dry (Noily Prat)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de crème de cassis (pour faire une jolie photo, j’ai acheté une mini bouteille de crème de cassis Cartron)
  • 4 traits de bitters à la lavande (Scrappy’s)
  • un zeste de citron

Verser tous les ingrédients dans un verre à mélange rempli de glaçons et remuer pour refroidir. Verser dans un verre à cocktail refroidi. Exprimer le zeste de citron sur le verre puis le jeter.

Difficulté: *(*) tous les ingrédients se trouvent en supermarché, sauf les bitters à la lavande. Comme c’est devenu une recette que je prépare très fréquemment en rentrant du travail, j’omets souvent les bitters et cela fonctionne très bien aussi.

Goût: un cocktail simple à réaliser mais qui marie des goûts très divers: fruité, épicé, amer et floral à la fois (les bitters à la lavande accentuent ce côté).

 

Swizzle Français

Swizzle Français

J’ai déjà publié plusieurs « swizzles » sur ce blog et en voici un nouveau, le Swizzle Français, à base de rhum agricole. Ce cocktail créé par Martin Cate et est publié dans son livre, Smuggler’s Cove:

  • 1,5 cl (0,5 oz) de jus de citron vert
  • 1,5 cl (0,5 oz) de sirop de sucre (ou moins)
  • 0,7 cl (0,25 oz) de St. Elizabeth Allspice Dram (pimento dram The Bitter Truth)
  • 6 cl (2 oz) de rhum agricole vieux de Martinique (Dillon VSOP)
  • de la menthe et de la noix de muscade pour décorer

Mettre tous les ingrédients dans un verre collins et remplir aux trois quarts de glace pilée. Mélanger avec le bâton lélé (swizzle stick), puis ajouter de la glace pilée pour remplir le verre. Râper un peu de noix de muscade et décorer avec un brin de menthe.

Difficulté: *** des ingrédients relativement faciles à trouver dans des magasins spécialisés ou sur le net (je conseille deux sites hollandais: Drankdozijn ou Drankgigant pour leur grand choix de produits – quant au rhum agricole, mieux vaut l’acheter en France, les prix sont plus bas).

Goût: j’ai trouvé ce cocktail bien trop sucré, surtout au début, mais la dilution aide beaucoup. Pour le reste, les notes épicées du pimento dram se marient très bien avec celles du rhum agricole, les notes de menthe apportant de la fraîcheur à chaque fois qu’on boit une gorgée.

Claridge Cocktail

Claridge Cocktail

Mes inspirations varient de semaine en semaine, mais ça faisait longtemps que je n’avais plus publié de recette ancienne. Le Claridge Cocktail apparaît pour la première fois dans Barflies and cocktail, un livre édité en 1927 par Harry MacElhone. L’auteur attribue le cocktail à un barman nommé Léon qui travaillait à l’hôtel Claridge de Paris. Il y a une ressemblance certaine avec un martini, mais avec une touche fruitée.

J’ai préparé la recette qui a été adaptée par Paul Clarke pour The cocktail chronicles:

  • 3 cl (1 oz) de gin (Beefeater)
  • 3 cl (1 oz) de vermouth sec (Noilly Prat)
  • 0,7 cl (0,25 oz) de liqueur d’abricot (Lune d’Abricot de Merlet)
  • 0,7 cl (0,25 oz) de Cointreau (Trois Citrus de Merlet)

Mettre tous les ingrédients dans un verre à mélange avec des glaçons et remuer pour refroidir. Verser dans un verre à cocktail. Pas de décoration.

Difficulté: ** quatre ingrédients faciles à trouver mais il est important qu’ils soient de bonne qualité. Les liqueurs d’abricot sont très différentes selon les marques. J’en ai goûté plusieurs au fil du temps: on oublie Bols qui est chimique, The Bitter Truth n’est pas à mon goût (pas assez fruitée, trop d’amande), Lune d’Abricot de Merlet est très bonne mais je préfère Abricot du Roussillon dans la gamme premium de Giffard, qui est la plus fruitée de toutes, au goût le plus proche d’un abricot mûr et sans trop de notes de l’amande du noyau.

Goût: le Claridge Cocktail est un genre de martini détourné, aux arômes d’abricot et d’orange, et plutôt sucré. Je suis assez mitigée, et je n’ose pas imaginer ce qu’il goûtait dans la recette initiale où les quantités de liqueurs étaient bien plus importantes. Il faut sans doute se mettre dans une perspective du passé: les alcools comme le gin ou le rhum avaient des goûts bien plus prononcés qu’il fallait souvent masquer.

 

Mammoth Tusk

Mammoth Tusk

Depuis que j’ai acheté le livre Minimalist tiki, je n’arrête pas d’y revenir pour tester les différentes recettes. Il y a en effet beaucoup de cocktails qui demandent un certain nombre d’ingrédients – comme tous les cocktails tiki – mais des ingrédients que je possède depuis longtemps. C’est le but premier du livre d’ailleurs: montrer qu’il suffit une vingtaine d’ingrédients pour pouvoir préparer toute une palette de cocktails. Et même si quelques recette contemporaines de barmans actuels sont plus compliquées, il y en a d’autres qui sont très réalisables à la maison, comme ce Mammoth Tusk de Chad Austin, un barman vivant à Hollywood, Californie.

  • 3 traits de bitters Peychaud’s
  • 3 cl (1 oz) de jus de citron vert
  • 2,2 cl (0,75 oz) de jus d’ananas
  • 1,5 cl (0,5 oz) de sirop de fruit de la passion (Monin)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de sirop d’orgeat (Routin 1883)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de falernum (maison)
  • 2,2 cl (0,75 oz) de Chartreuse verte
  • 4,5 cl (1,5 oz) de rhum agricole blanc (Bologne)

Mettre tous les ingrédients (sauf les bitters) dans un shaker avec de la glace pilée et secouer – ou mettre tous les ingrédients dans un blender et mixer quelques secondes. Verser dans un grand verre tulipe ou à cognac. Ajouter de la glace pilée et verser les bitters. Décorer d’un brin de menthe et d’un parasol en papier (ceux que j’ai sont fort laids, je me suis donc abstenue).

Difficulté: *** Beaucoup d’ingrédients, dont quelques-uns uniquement disponibles chez des cavistes, mais comme je disais plus haut, des ingrédients indispensables pour des cocktails tiki, sauf peut-être la Chartreuse (qui est souvent utilisée dans des cocktails plus classiques).

Goût: avant que la dilution ne se mette en place, le cocktail est fort sucré, mais cela s’améliore au fil du temps. Il est aussi épicé – on y retrouve les notes herbacées de la Chartreuse – et frais. Un cocktail qui possède une certaine originalité.

Maracuya Caipinrinha

Maracuya Caipirinha

Il y a quelques mois, j’avais partagé avec ami diverses bouteilles de cachaça, cet alcool brésilien proche du rhum, aussi à base de canne à sucre. Je me suis dit que ce serait bien d’en utiliser en cocktail et j’ai cherché des recettes sur le net. Ce n’est pas si courant, dès qu’on exclut la caipirinha classique (cachaça, jus de citron vert, sucre). J’ai finalement choisi une variante aux fruits de la passion, la Maracuya caipirinha, trouvée sur le site d’Imbibe et créée par Andrew Larson pour le bar The Nolen Rooftop de San Diego.

  • 4,5 cl (1,5 oz) de cachaça (Magnifica de Faria)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de jus de citron vert
  • 1,5 cl (0,5 oz) de purée de fruit de la passion (de la chair de fruit de la passion)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de liqueur de pêche (Monin)
  • 4 traits d’absinthe (Duplais)
  • 2 rondelles de citron vert

Mettre tous les ingrédients dans un shaker avec des glaçons et secouer. Verser dans un verre à whisky.

Difficulté: *** certains supermarchés vendent de la cachaça, et parfois même de la liqueur de pêche, qui pourrait être remplacée par du sirop de pêche.

Goût: un cocktail estival, frais et fruité mais peu sucré dans lequel la pêche apporte une note inédite.

Suit and tie

Suit and tie

Quelque part dans les années 1990, le litchi martini était un cocktail très populaire, dans la vague des martinis fruités et sucrés, à un moment où le cocktail n’avait pas encore tout fait commencé sa renaissance. Kristina Magro, du bar Lone Wolf Tavern de Chicago, s’est emparée de la recette qui proposait une moitié de gin et une moitié de liqueur de litchi pour créer quelque chose de neuf, de moins sucré (et d’un peu moins sexiste car il faut bien avouer qu’à une époque, les cocktails colorés et fruités étaient automatiquement associés aux femmes – et cela perdure encore, malheureusement dans certains bars).

J’ai trouvé la recette sur le site de Punch:

  • 4,5 cl (1,5 oz) de gin Monkey 47
  • 2,2 cl (0,75 oz) de Manzanilla Papirusa Lustau (Manzanilla Osborne)
  • 2,2 cl (0,75 oz) de liqueur de litchi Lichi-Li de Giffard
  • 1 trait d’absinthe
  • 1 litchi pour décorer

Rincer un verre à martini ou une coupe avec le trait d’absinthe (quelques gouttes suffisent, sinon le goût est trop fort). Mettre tous les autres ingrédients dans un verre à mélange avec des glaçons et remuer pour refroidir. Verser en filtrant dans le verre et décorer avec le litchi.

Difficulté: *** des ingrédients précis qui se trouvent dans des magasins spécialisés. J’ai moi-même été racheter spécialement du Monkey 47 pour l’occasion.

Goût: un cocktail à la fois sec et sucré et boisé – le gin Monkey 47 ajoute vraiment une touche fruitée intéressante que d’autres gins ne possèdent pas (même si le cocktail est pas mal aussi avec d’autres marques – j’avais tenté la recette avec un autre gin mais je ne sais plus lequel).

Queen Snake

Queen Snake

Je suis parfois attirée par des recettes assez spéciales, où je me demande vraiment quel goût le mélange peut avoir. Dans le cas du Queen Snake, un cocktail créé par Shannon Tebay (Death & Co, New York), il ne me manquait qu’un seul des ingrédients fort peu usuels: la blanche d’armagnac. Un de mes amis s’est mis sur le coup et m’a trouvé une bouteille (qu’on a partagée) d’armagnac de la marque Gelas. C’est d’ailleurs lui qui m’avait aussi ramené la liqueur de sapin de Pontarlier, liqueur que j’avais notée à l’époque pour certains cocktails dont j’ai aujourd’hui perdu la trace (il faudrait que je les retrouve). Quant au Lichi Li, c’est une liqueur que j’avais adoptée dès mes débuts en cocktails, sucrée et fruitée, mais très équilibrée.

La recette vient du site Punch:

  • 4,5 cl (1,5 oz) de blanche d’armagnac, de préférence Cobra Fire Eau de Vie de Raisin (Armagnac Single White à 60° de Gelas)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de Clear Creek Douglas Fir Eau de Vie (Le Vert Sapin de la distillerie Pierre Guy de Pontarlier)
  • 2 cuillères à thé de liqueur de litchi, de préférence du Lichi Li de Giffard
  • 1 cuillère à thé de crème de cacao, de préférence Marie Brizard (Monin)
  • 1 quartier de citron vert

Presser le quartier de citron dans un verre de type Sazerac (ou old fashioned, ou à whisky). Ajouter tous les autres ingrédients et mélanger. Terminer en ajoutant des glaçons.

Difficulté: **** parmi les ingrédients, seule la crème de cacao est utilisée de temps en temps. Pour le reste, c’est plutôt compliqué.

Goût: un cocktail dont le goût est dominé par l’armagnac, heureusement adouci par le litchi, le cacao et le sapin. Il m’a fallu un moment pour m’habituer à ce mélange un peu bizarre mais au final, ce n’était pas si mal. Je pense par contre qu’un armagnac moins fort pourrait être plus adéquat.