Mammoth Tusk

Mammoth Tusk

Depuis que j’ai acheté le livre Minimalist tiki, je n’arrête pas d’y revenir pour tester les différentes recettes. Il y a en effet beaucoup de cocktails qui demandent un certain nombre d’ingrédients – comme tous les cocktails tiki – mais des ingrédients que je possède depuis longtemps. C’est le but premier du livre d’ailleurs: montrer qu’il suffit une vingtaine d’ingrédients pour pouvoir préparer toute une palette de cocktails. Et même si quelques recette contemporaines de barmans actuels sont plus compliquées, il y en a d’autres qui sont très réalisables à la maison, comme ce Mammoth Tusk de Chad Austin, un barman vivant à Hollywood, Californie.

  • 3 traits de bitters Peychaud’s
  • 3 cl (1 oz) de jus de citron vert
  • 2,2 cl (0,75 oz) de jus d’ananas
  • 1,5 cl (0,5 oz) de sirop de fruit de la passion (Monin)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de sirop d’orgeat (Routin 1883)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de falernum (maison)
  • 2,2 cl (0,75 oz) de Chartreuse verte
  • 4,5 cl (1,5 oz) de rhum agricole blanc (Bologne)

Mettre tous les ingrédients (sauf les bitters) dans un shaker avec de la glace pilée et secouer – ou mettre tous les ingrédients dans un blender et mixer quelques secondes. Verser dans un grand verre tulipe ou à cognac. Ajouter de la glace pilée et verser les bitters. Décorer d’un brin de menthe et d’un parasol en papier (ceux que j’ai sont fort laids, je me suis donc abstenue).

Difficulté: *** Beaucoup d’ingrédients, dont quelques-uns uniquement disponibles chez des cavistes, mais comme je disais plus haut, des ingrédients indispensables pour des cocktails tiki, sauf peut-être la Chartreuse (qui est souvent utilisée dans des cocktails plus classiques).

Goût: avant que la dilution ne se mette en place, le cocktail est fort sucré, mais cela s’améliore au fil du temps. Il est aussi épicé – on y retrouve les notes herbacées de la Chartreuse – et frais. Un cocktail qui possède une certaine originalité.

Maracuya Caipinrinha

Maracuya Caipirinha

Il y a quelques mois, j’avais partagé avec ami diverses bouteilles de cachaça, cet alcool brésilien proche du rhum, aussi à base de canne à sucre. Je me suis dit que ce serait bien d’en utiliser en cocktail et j’ai cherché des recettes sur le net. Ce n’est pas si courant, dès qu’on exclut la caipirinha classique (cachaça, jus de citron vert, sucre). J’ai finalement choisi une variante aux fruits de la passion, la Maracuya caipirinha, trouvée sur le site d’Imbibe et créée par Andrew Larson pour le bar The Nolen Rooftop de San Diego.

  • 4,5 cl (1,5 oz) de cachaça (Magnifica de Faria)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de jus de citron vert
  • 1,5 cl (0,5 oz) de purée de fruit de la passion (de la chair de fruit de la passion)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de liqueur de pêche (Monin)
  • 4 traits d’absinthe (Duplais)
  • 2 rondelles de citron vert

Mettre tous les ingrédients dans un shaker avec des glaçons et secouer. Verser dans un verre à whisky.

Difficulté: *** certains supermarchés vendent de la cachaça, et parfois même de la liqueur de pêche, qui pourrait être remplacée par du sirop de pêche.

Goût: un cocktail estival, frais et fruité mais peu sucré dans lequel la pêche apporte une note inédite.

Queen Snake

Queen Snake

Je suis parfois attirée par des recettes assez spéciales, où je me demande vraiment quel goût le mélange peut avoir. Dans le cas du Queen Snake, un cocktail créé par Shannon Tebay (Death & Co, New York), il ne me manquait qu’un seul des ingrédients fort peu usuels: la blanche d’armagnac. Un de mes amis s’est mis sur le coup et m’a trouvé une bouteille (qu’on a partagée) d’armagnac de la marque Gelas. C’est d’ailleurs lui qui m’avait aussi ramené la liqueur de sapin de Pontarlier, liqueur que j’avais notée à l’époque pour certains cocktails dont j’ai aujourd’hui perdu la trace (il faudrait que je les retrouve). Quant au Lichi Li, c’est une liqueur que j’avais adoptée dès mes débuts en cocktails, sucrée et fruitée, mais très équilibrée.

La recette vient du site Punch:

  • 4,5 cl (1,5 oz) de blanche d’armagnac, de préférence Cobra Fire Eau de Vie de Raisin (Armagnac Single White à 60° de Gelas)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de Clear Creek Douglas Fir Eau de Vie (Le Vert Sapin de la distillerie Pierre Guy de Pontarlier)
  • 2 cuillères à thé de liqueur de litchi, de préférence du Lichi Li de Giffard
  • 1 cuillère à thé de crème de cacao, de préférence Marie Brizard (Monin)
  • 1 quartier de citron vert

Presser le quartier de citron dans un verre de type Sazerac (ou old fashioned, ou à whisky). Ajouter tous les autres ingrédients et mélanger. Terminer en ajoutant des glaçons.

Difficulté: **** parmi les ingrédients, seule la crème de cacao est utilisée de temps en temps. Pour le reste, c’est plutôt compliqué.

Goût: un cocktail dont le goût est dominé par l’armagnac, heureusement adouci par le litchi, le cacao et le sapin. Il m’a fallu un moment pour m’habituer à ce mélange un peu bizarre mais au final, ce n’était pas si mal. Je pense par contre qu’un armagnac moins fort pourrait être plus adéquat.

Tongan Rhum Swizzle

Tongan Rhum Swizzle

Le Tongan Rhum Swizzle est une recette de Marie King, mixologue et bar manager des deux enseignes du Tonga Hut (Los Angeles et Palm Springs). Elle est décrite dans Minimalist Tiki:

  • 3 traits de bitters Angostura
  • 2,2 cl (0,75 oz) de jus de citron vert
  • 3 cl (1 oz) de jus de pamplemousse blanc
  • 1,5 cl (0,5 oz) de sirop de cannelle (Monin)
  • 0,7 cl (0,25 oz) de pimento dram (The Bitter Truth)
  • 4,5 cl (1,5 oz) de rhum agricole blanc (le livre conseille du J.M. Blanc 50, j’ai utilisé du Bologne à 50°)
  • de la menthe pour décorer

Mettre tous les ingrédients dans un verre collins, compléter avec de la glace pilée et utiliser un bâton lélé ou une cuillère de bar pour bien mélanger. Ajouter encore un peu de glace pilée et plusieurs traits de bitters Angostura (que j’ai oublié). Décorer de quelques brins de menthe.

Difficulté: *** tous les ingrédients se trouvent aisément chez des cavistes ou sur internet. Par contre, il est important d’utiliser du pamplemousse blanc, au goût plus acide et plus marqué que les pamplemousses roses. Ils ne sont pas en vente toute l’année – j’en ai trouvé début octobre dans mon supermarché. Quand ils sont en stock, j’en achète plusieurs – cela conserve plusieurs semaines au frigo. Je comptais également tenter la congélation du jus pour les périodes de disette.

Goût: un cocktail très équilibré mariant la cannelle et le poivre du pimento au côté herbacé du rhum et à l’acidité des agrumes. Une fois de plus, c’est un cocktail dans lequel la cannelle (que je déteste) ne me dérange absolument pas.

Rational thought

Rational Thought

A vrai dire, je voulais préparer un cocktail estival mais au moment de prendre la photo, il pleuvait. J’ai donc changé mes plans et cherché une autre idée. En feuilletant le Cocktail codex que j’ai acheté récemment, j’ai été attirée par le Rational Thought, un cocktail créé par Devon Tarby (The Varnish, Los Angeles) en 2017. Il a un côté très automnal et des ingrédients qui ne sont pas très souvent associés. La base de la recette est un Sidecar mais Devon Tarby a ajouté une nouvelle palette de goûts au cocktail original.

  • 1 oz (3cl) de cognac Paul Beau VSOP (cognac Pierre Ferrand VSOP)
  • 0,5 oz (1,5 cl) d’eau-de-vie à la poire Clear Creek (Bestillo palinka, une eau-de-vie hongroise à la poire)
  • 1 oz (3cl) de curaçao Pierre Ferrand
  • 0,75 oz (2,2 cl) de jus de citron
  • 1 cuillère à thé de sirop de cannelle (Monin)

Mettre tous les ingrédients dans un shaker avec des glaçons et secouer. Filtrer dans une coupe refroidie.

Difficulté: *** rien de très compliqué à trouver mais quand même quelques ingrédients moins usités

Goût: un cocktail d’automne original, légèrement sucré et très orangé, avec une touche de cannelle très discrète et des saveurs de poire. Dans mon premier essai, je m’étais trompée: j’avais utilisé de la crème de poire, ce qui rend le cocktail plus sucré. Ce n’est pas mauvais mais je préfère la version à l’eau-de-vie.

Port of Innsmouth

Port of Innsmouth

Je n’ai pas publié de billet ce dernier mois: ma cuisine et mon salon était en travaux et je n’ai pas eu le courage de préparer des cocktails très sophistiqués. De plus, presque tous mes verres étaient dans des cartons. Par contre, je me suis décidée à acheter le livre Minimalist tiki de Matt Pietrek et Carrie Smith malgré les frais de port élevé (et les frais de douane plus ou moins attendus). Et j’ai bien fait ! Je parlerai du livre en lui-même plus longuement par la suite mais voici déjà une recette, le Port of Innsmouth. Créé par Jason Alexander du bar tiki Devil’s Reef de Tacoma (état de Washington), ce cocktail porte le nom d’une cité imaginaire du Massachusetts imaginée par H.P. Lovecraft et qu’il citera dans plusieurs nouvelles.

  • 6 cl (2 oz) de rhum ambré Plantation Original Dark
  • 3 cl (1 oz) de jus de citron vert
  • 1,5 cl (0,5 oz) de curaçao (Pierre Ferrand)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de sirop de cannelle (Monin)
  • 1,5 cl (0,5 oz) de « Don’s Spices #2 » ou un mélange moitié-moitié de sirop de vanille (Monin) et de liqueur pimento dram (The Bitter Truth)
  • 2 traits de bitters (Angostura)
  • de la menthe pour décorer

Mettre tous les ingrédients dans un shaker avec des glaçons / de la glace pilée et secouer. Verser dans un grand verre ou un mug tiki, ajouter de la glace pilée et décorer avec des brins de menthe.

Difficulté: *** un seul rhum mais bien des sirops spécifiques – des ingrédients de caviste ou à commander sur un site web.

Goût: un cocktail frais et fruité, aux notes épicées, mais légèrement trop sucré au début à mon goût, quand la dilution n’a pas encore eu le temps d’agir.

 

White Witch

White Witch

Ce cocktail est à la base une création de Trader Vic’s qu’il avait publiée dans son Trader Vic’s Bartender’s Guide (l’édition de 1972). La recette a été adaptée par Ezra Star du bar Drink de Boston. Ce dernier a remplacé les glaçons par de la glace pilée et le Cointreau par du curaçao sec et moins sucré. Il omet également le saupoudrage de sucre glace qu’il trouve trop salissant.

La recette se trouve sur le site de Punch:

  • un demi citron vert pressé
  • 0,5 oz (1,5 cl) de curaçao (Pierre Ferrand)
  • 0,5 oz (1,5 cl) de crème de cacao blanche (Monin)
  • 1 oz (3 cl) de rhum jamaïcain blanc overproof (Wray & Nephew)
  • de l’eau pétillante pour compléter
  • décoration: la peau du demi citron vert pressé et de la menthe

Mettre tous les ingrédients (sauf l’eau pétillante) dans un verre collins rempli de glace pilée et touiller avec un bâton lélé (ou swizzle stick). Ajouter l’eau pétillante et décorer du demi citron vert pressé et d’un brin de menthe.

Difficulté: *** des ingrédients de caviste mais souvent utilisés dans les cocktails.

Goût: un cocktail frais, sucré et épicé qui a besoin d’une belle quantité de glace pilée et d’une certaine dilution. Le seul souci, c’est qu’il se boit vraiment facilement mais qu’il est traître avec son rhum à 63°.

Big Bamboo

Big Bamboo

Mon ami Sylvain fait de la céramique depuis deux ou trois ans maintenant et crée des mugs tiki. En discutant avec lui, j’ai dit que je cherchais un mug en forme de bambou et du coup, il en a réalisé un que j’ai reçu en échange d’une bouteille de rhum. Mais du coup, il me fallait une recette appropriée et c’est comme ça que je suis tombée sur le Big Bamboo, une recette de Mario Licudine datant de 1958 (environ). Ce cocktail était servi au Mai-Kai, mais uniquement aux membres de la Okole Maluna Society, qui pouvait être rejointe quand on avait commandé et dégusté tous les 48 cocktails de la carte.

Cette recette est publiée dans Sippin’ safari, à partir des archives personnelles de Licudine. J’ai doublé les quantités pour remplir le mug:

  • 1 oz (3 cl) de jus de citron vert
  • 1 oz (3 cl) de jus d’orange frais
  • 1 oz (3 cl) de jus de pamplemousse blanc frais
  • 1 oz (3 cl) de sirop de fruit de la passion (Monin)
  • 1 oz (3 cl) de rhum brun jamaïcain (Smith & Cross)
  • 2 oz (6cl) de rhum cubain ambré (Brugal añejo superior – un Havana Club convient aussi)
  • 4 traits de bitters Angostura
  • 1 cup (1 tasse) de glace pilée

Mettre tous les ingrédients dans un blender et mixer à grande vitesse pendant cinq secondes (pas plus). Verser dans un mug bambou ou un grand verre.

Difficulté: *** beaucoup d’ingrédients mais rien de bien compliqué, à part les pamplemousses blancs qui sont plus rares. Quand j’en vois au supermarché, j’en achète quelques-uns, sachant qu’il conserveront plusieurs semaines au frigo. Cela vaut la peine de les chercher car ils sont moins sucrés que les pamplemousses roses et changent le goût du cocktail.

Goût: à vrai dire, un peu décevant. Même si c’est une belle combinaison de fruits, le goût reste assez simple, fruité et sucré. Mais il est possible que je sois influencée par les nombreuses créations tiki modernes qui ont beaucoup plus de dimensions différentes.

 

 

Chief Lapu Lapu

Chief Lapu Lapu

Le Chef Lapu Lapu est un personnage historique un peu oublié mais d’une certaine importance: il a envoyé la flèche empoisonnée qui a tué l’explorateur portugais Fernand de Magellan à Mactan (Philippines) en 1521. Heureusement, son équipage a pu terminer le premier tour du monde et nous raconter cette histoire.

Personne ne connaît l’origine de ce cocktail, ni même qui a décidé un jour de choisir le nom de ce chef sanguinaire, mais il apparaît pour la première fois sur les menus des restaurants polynésiens dans les années 1950. Il était quasiment toujours servi dans un verre à partager par deux personnes. Il a connu de nombreuses variations, en voici une, telle qu’elle est décrite dans Beachbum Berry remixed de Jeff Berry:

  • 9 cl de jus d’orange pressé
  • 6 cl de jus de citron
  • 3 cl de sirop de sucre
  • 3 cl de sirop de fruit de la passion (Monin)
  • 4,5 cl de rhum jamaïcain brun (Smith & Cross)
  • 4,5 cl de rhum blanc portoricain (Havana Club 3 años)

Mettre tous les ingrédients dans un shaker avec des glaçons et secouer. Verser le tout dans un grand verre. Ajouter de la glace pour remplir. La photo dans le livre montre que le cocktail est décoré avec un grand zeste de citron. A vrai dire, je ne comptais pas faire de photo de ma réalisation et donc je n’ai pas pensé à la décoration. C’est en sortant le joli verre que je me suis dit que ce serait trop bête de ne pas documenter ça.

Difficulté: ** aucun ingrédient n’est très difficile à trouver. Le Smith & Cross est un peu le rhum jamaïcain idéal mais il existe aujourd’hui beaucoup d’autres marques. L’Appleton n’aura peut-être pas le goût typique désiré mais le Plantation Jamaïque conviendra très bien.

Goût: comme vous le voyez, j’ai barré le sirop de sucre de la recette, me disant que le cocktail serait trop sucré. Même sans celui-ci, le résultat est très doux, un peu trop même, ce qui peut être un peu compensé par une très grande quantité de glaçons. Ou peut-être qu’une purée de fruits de la passion serait plus appropriée ? A part ça, il s’agit d’un cocktail typiquement exotique, mélangeant orange et fruit de la passion. Heureusement que mon choix de rhum ajoute un peu de corps !

Port au Prince

Port Au Prince

D’après Jeff Berry, le Port au Prince est un cocktail qui a été inventé par Don the Beachcomber dans les années 1930. Il s’est probablement inspiré de la recette du Planter’s Punch, en l’adaptant pour en faire un cocktail haïtien, comme son nom l’indique (Port-au-Prince est la capitale du pays). La recette initiale a été un peu compliquée à décrypter. Elle était notée à la main dans le carnet de Dick Santiago, un barman qui a longtemps travaillé avec Don, avec la mention de « new ». Néanmoins, la recette avait disparu du menu dès 1941. Elle comportait des ingrédients oubliés ou inconnus comme le rhum Sarthe ou le « munrelaf ». C’est avec l’aide d’un autre ancien barman de Don, Mike Buhen, que Jeff Berry a pu transcrire les ingrédients: « munrelaf » est en effet « falernum » écrit à l’envers. Quant au rhum Sarthe, il s’agit d’un rhum haïtien qui n’est plus fabriqué.

Je ne m’étais jamais arrêtée à cette recette, et de même, la version de Martin Cate dans Smuggler’s Cove, utilisant du rhum Barbancourt d’Haïti, ne m’a jamais inspirée. C’est en lisant le tout nouveau livre de cocktails tiki de Shannon Mutipher, Tiki. Modern tropical cocktails que j’ai eu une illumination (ou presque, il ne faut pas exagérer non plus). Elle propose en effet d’utiliser du clairin, ce rhum agricole typiquement haïtien. Distillé à partir de jus de cane frais, il a un goût très végétal et quelque peu fruité, et surtout beaucoup de caractère. Et c’était l’occasion d’enfin ouvrir cette bouteille achetée il y a deux ou trois ans.

Shannon Mustipher, Tiki. Modern tropical cocktails:

  • 6 cl de clairin Sajous (clairin Casimir)
  • 0,7 cl de rhum overproof ou demerara (Mustipher conseille le Hamilton 151 Overproof Demerara rum, j’ai utilisé du Lemon Hart 151 parce qu’il m’en reste. L’OFTD de Plantation est une bonne alternative.)
  • 2,2 cl de falernum (falernum maison)
  • 1,5 cl de jus d’ananas
  • 0,7 cl de grenadine (Monin)
  • 2,2 cl de jus de citron vert
  • 6 gouttes de bitters Bittermens Elemakule Tiki
  • pour la garniture: noix de muscade et zeste d’orange

Mettre tous les ingrédients dans un shaker avec des glaçons et secouer. Filtrer dans un verre collins rempli de glace pilée. Décorer avec la noix de muscade râpée (j’ai oublié) et avec un zeste d’orange.

Difficulté: **** il faut des ingrédients précis, mais l’apparition de nombreux nouveaux cavistes ne rend pas la recherche trop compliquée.

Goût: un cocktail très végétal, légèrement fumé et fruité à la fois. Une excellente combinaison d’ingrédients !